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Le Blues Post-Vacances : juste une flemme de retourner au travail ou symptôme plus profond ?


Les vacances sont souvent perçues comme un moment de répit, de liberté et de bien-être. Pourtant, à leur retour, certaines personnes ressentent un profond malaise, une tristesse diffuse, voire une forme de dépression. Ce phénomène, appelé communément le « blues post-vacances », n’est pas une simple paresse à l’idée de reprendre le travail. Il révèle des mécanismes psychologiques plus complexes liés à notre rapport au temps, au plaisir, et à l’identité.


Un changement brutal de rythme


Sur le plan psychologique, les vacances offrent un espace-temps différent : les contraintes disparaissent, les horaires sont plus souples, et le cerveau sort du mode « performance ». Le retour à la routine professionnelle ou scolaire impose un changement de rythme souvent brutal. Ce passage rapide d’un état de détente à un état de tension génère du stress, de la fatigue, et parfois une perte de motivation.


La confrontation avec la réalité


Durant les vacances, on peut échapper — temporairement — à ses obligations, à ses insatisfactions professionnelles ou personnelles. Le retour signe donc la fin de cette parenthèse. Ce contraste entre l’idéal (les vacances) et la réalité (le quotidien) peut provoquer une forme de désillusion. Psychologiquement, cette prise de conscience agit comme un retour forcé à une réalité que l’on préférerait fuir. La période post-vacances est souvent marquée par un sentiment de vide. Pendant les congés, les activités plaisantes, les découvertes et les interactions sociales intenses stimulent la dopamine, l’hormone du plaisir. À la reprise, la chute de cette stimulation crée un déséquilibre neurochimique temporaire, analogue à celui vécu dans certains états dépressifs.

De plus, cette période peut raviver des interrogations existentielles : suis-je épanoui dans ma vie ? Mon travail a-t-il un sens ? Pourquoi suis-je plus heureux loin de mon quotidien ? Ces réflexions peuvent engendrer un mal-être profond, surtout si l’individu ne trouve pas de réponses satisfaisantes.


Les facteurs aggravants


Certaines personnalités sont plus vulnérables au blues post-vacances : les personnes perfectionnistes, anxieuses, ou peu satisfaites de leur vie quotidienne. Le manque de reconnaissance au travail, un environnement professionnel toxique, ou une surcharge chronique peuvent accentuer ce ressenti.


Prévenir et gérer le blues post-vacances


Psychologiquement, il est essentiel de préparer son retour progressivement. Revenir un ou deux jours avant la reprise pour rétablir un rythme de sommeil, anticiper les tâches, ou prévoir des moments plaisants dans les semaines suivantes peut aider à atténuer le choc.

D’un point de vue plus profond, ce malaise peut aussi être une opportunité : celle de réévaluer ses priorités, ses choix de vie et d’initier des changements durables.


Si ce sentiment persiste plusieurs semaines, s’accompagne d’anxiété, d’apathie ou d’un retrait social, il peut s’agir alors d’un épisode dépressif plus sérieux, que les vacances n’ont fait que masquer temporairement.

Dans ce cas mieux vaut consulter un de nos psychologues à La clé de la réussite pour ne pas perdre tous les bienfaits de cette période de vacances.



Mozelsio Sabine

Psychologue

0495/18.39.97


Source:

Fritz, C., & Sonnentag, S. (2006). Recovery, well-being, and performance-related outcomes: The role of workload and vacation experiences.

Journal of Applied Psychology, 91(4), 936–945.

 

 
 
 

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