L'impact des écrans sur le cerveau
- Valérie Raulier
- 15 sept.
- 2 min de lecture

Pour ceux qui suivent la page du cabinet 𝗟𝗮 𝗰𝗹é 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗿é𝘂𝘀𝘀𝗶𝘁𝗲, vous aurez pu constater que plusieurs illustrations/publications rapportent à l’impact des écrans.
En effet, le but n’est pas de juger ceux qui les utilisent mais d’informer. Les écrans font partie de nos vies mais la question de la quantité, de la fréquence et de l’âge est primordiale !
Vous vous en doutez, si vous mangez des frites une fois de temps en temps, cela n’aura pas d’impact mais si vous en consommez à tous les repas, ce sera la catastrophe. Et bin, c’est la même chose pour les écrans, il ne faut pas les interdire (suivant l’âge bien sur) mais réguler leur consommation.
Vous allez me dire : « Cela nous le savons ! » surement… mais savez-vous vraiment pourquoi ? à part que « ce n’est pas bon pour le cerveau » ?
Voici quelques réponses de l’impact sur le développement du cerveau :
- On constate un retard de langage (constatation de l’éducation nationale française : hausse de 94% des troubles du langage entre 2010 et 2018) par le manque d’interaction sociale.
- En effet, les écrans privent des interactions humaines, des relations aux autres, qui engendre un manque d’intérêt à cela. On constate beaucoup plus d’enfants avec un manque d’empathie, des difficultés à décrypter les émotions et/ou des enfants ds leur bulle ;
- Perte du gout de l’effort. En effet, l’écran donne un plaisir immédiat (hormone du plaisir : dopamine) sans effort, il y a donc une baisse de la motivation. Il est ainsi constaté une difficulté plus importante à s’investir ds un travail + long et avec un résultat + tardif, comme le travail scolaire ;
- Le développement du système de contrôle des émotions n’est pas terminé chez un enfant, ni chez un ado, il leur est donc difficile de résister à la source de plaisir amenée par les écrans. De ce fait, importance du cadre par les parents ;
- Problème de psychomotricité fine par le manque de manipulation : le jeune ne fait que faire défiler son écran. Il y a donc peu de stimulation pour le développement des connexions neuronales, …
Ceci n’est qu’une petite liste des conséquences négatives.
Une question revient également aussi : « est ce que les écrans peuvent engendrer un TDAH », la réponse est évidemment NON mais une surconsommation amplifie les symptômes si l’enfant présente un TDAH. Et une consommation trop importante d’écran crée des difficultés attentionnelles mais dans une autre mesure.
Impact très grave entre 0 et 3 ans -> Toxique : À partir de 15’/J pr les tous petits. Ainsi qu’une conséquence négative de la tv allumée en permanence.
Lors d’un précédent article, nous avons évoqué l’attention automatique (archaïque) et l’attention dirigée. N’hésitez pas à y jeter un œil.
Nous réalisons également une séance d’information sur le TDAH le 11 octobre 2025, n’hésitez pas à aller voir les informations sur la page Facebook du cabinet et sur le site internet :
Besoin d’aide ? Le cabinet La clé de la réussite est là pour vous !
Raulier Valérie
Neuropsychologue – psychologue
Fondatrice et coordinatrice du cabinet La clé de la réussite
Agrégée en sciences psychologiques
Formée à la méthode Barkley
Coach scolaire
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