Pour beaucoup d’entre-nous, l’année 2020 va débuter par « je vais suivre un régime» et surtout « manger » va devenir une véritable épreuve…
Que dois-je manger ? Dois-je prendre une collation ? Est-ce que cet aliment fait grossir ?
Rappelons que la restriction cognitive (régime restrictif) est un processus insidieux. En effet, une perte de poids dans un premier temps est possible et donne le sentiment que tout va bien. Or, manger uniquement avec sa tête et en négligeant ses sensations alimentaires conduisent souvent à une perte de contrôle des comportements alimentaires.
Aujourd’hui, la nourriture ne fait plus seulement office de « carburant » mais elle sert aussi à nous apaiser, à distraire, à récompenser… On ne mange plus seulement parce qu’on a faim, mais parfois pour des motifs d’ordre psychologique. L’incapacité à percevoir ou à prendre en compte ses sensations alimentaires qui renseignent sur nos besoins physiologiques est un facteur d’obésité. On néglige ou on ne sait plus reconnaître la sensation de faim, ni de rassasiement. La pratique des régimes aggrave ces troubles de la perception des signaux alimentaires.
Une rééducation du comportement alimentaire (retrouver ses sensations alimentaires de base que procure l’acte de manger), peut se faire simplement en commençant par cuisiner ! En effet, prendre le temps de se cuisiner un repas et apprendre à le déguster serait déjà un bon début !
° Cuisiner pour apprendre à découvrir de nouvelles saveurs, de nouveaux aliments. Développer sa curiosité en testant de nouvelles recettes et en se familiarisant avec de nouvelles techniques de cuisson. Élargir sa palette de goûts pour apprendre à déguster ! Sentir, toucher les aliments avant de les préparer, c'est percevoir l’acte de manger à travers tous nos sens.
° Se réconcilier avec certains aliments, réapprendre à manger de tout en petite quantité. Manger de tout sans culpabilité et en profiter pleinement !
° Manger le repas cuisiné à table. Quand on mange, par exemple devant la TV, sans faire attention à ses aliments et à sa satiété, nous consommons 30 % de plus que quand nous nous concentrons sur le repas. Il faut prendre le temps d’être à table.
Une étude (Julia Wolfson et al., 142nd APHA Annual Meeting and Exposition, New Orleans, 17/11/2014) a démontré que cuisiner permet de réduire la teneur quotidienne en sel qui se trouvent dans les plats préparés et les surgelés du commerce. Un repas préparé à la maison comporte en moyenne moins de glucides et moins de matières grasses. Cuisiner son repas ou celui de la famille permet une alimentation plus équilibrée à la maison et même de faire des choix plus sains au restaurant.
-> Apprendre à faire la cuisine et aimer faire la cuisine apparaissent donc comme un des outils de prévention contre l’obésité.
Cantarero Joanna
Diététicienne
0476/61.99.21
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