✔ Dysgraphie
La dysgraphie est un trouble spécifique d’apprentissage affectant le geste graphique et l’aspect de l’écriture manuscrite. L’écriture est une activité motrice fine et complexe. Sa construction s’inscrit dans la durée, mais une fois maîtrisée, elle devient généralement automatique. Chez le dysgraphique malheureusement, les gestes normalement acquis durant l’apprentissage des bases de l’écriture ne s’automatisent pas et ce, malgré les exercices et le temps. Une personne souffrant de ce trouble ne peut tout simplement pas « bien écrire ».
-> Graphothérapeute et/ou outil numérique
✔ Dysphasie
La dysphasie est un déficit spécifique du langage, caractérisé par des problèmes graves de la compréhension et/ou de l’expression du langage oral, en l’absence de perte auditive et de déficience mentale.
-> Logopède
✔ Dyslexie
Difficultés dans l’apprentissage de la lecture et dans son automatisation. L’enfant a du mal à associer les lettres aux sons et/ou à identifier les mots qui ne s’écrivent pas comme ils se prononcent.
-> Logopède
✔ Dyscalculie
La dyscalculie est un trouble spécifique et durable ralentissant ou empêchant les acquisitions numériques et/ou du calcul nécessaires aux mathématiques, que ce soit l’accès à la numération (notion de nombre), l’apprentissage des opérations arithmétiques (addition, soustraction, multiplication et division), la résolution de problèmes ou la géométrie. On définit aussi la dyscalculie comme étant un trouble du raisonnement logico‐mathématique c’est-à-dire un retard ou l’absence des structures logiques nécessaires à l’apprentissage du nombre et au raisonnement.
-> Bilan chez le logopède spécialisé et éventuellement stratégies;
-> L’utilisation de stratégies de mémorisation visuelle pour les tables de multiplication et trucs et astuces, avec le neuropsychologue;
-> Les outils bien spécifiques tels que la calculette, des logiciels de géométrie leur sont indispensables.
✔ Dysorthographie
La dysorthographie est le trouble spécifique de l’écriture touchant aussi bien la production d’écrit que l’acquisition du lexique orthographique, des règles grammaticales et de conjugaison. Comme la dyslexie, à laquelle elle est étroitement liée, elle apparaît dès l’apprentissage du langage écrit. Aucune déficience intellectuelle ni sensorielle n’est à déplorer et elle n’est pas due à des carences scolaires.
-> Logopède
✔ Dyspraxie
La dyspraxie est une anomalie de la planification et de l’automatisation des gestes volontaires et se traduit par la difficulté à réaliser des séquences de mouvements volontaires (praxies) pour interagir avec l’environnement. Ces praxies sont peu ou pas automatisées. La réalisation d’un geste résulte de la gestion coordonnée et automatique de nombreux facteurs temporels et spatiaux qui ont fait l’objet d’une pré-programmation cérébrale. Celle-ci est incomplète, voire inexistante chez les dyspraxiques et le geste ne devient jamais automatique et nécessite toujours un contrôle volontaire extrêmement fatigant.
Exemples: rouler en bicyclette, écrire, lacer ses chaussures, s’habiller, manger, ouvrir une bouteille, lire…
La dyspraxie est d’origine neurologique mais elle n’engendre aucun déficit intellectuel ou d’autre(s) trouble(s) envahissant(s) du développement. Elle entraîne la plupart du temps une dysgraphie et parfois une dyslexie et/ou une dyscalculie et peut être accompagnée d’un trouble de l’attention plus ou moins important. Il n’y a pas une mais plusieurs dyspraxies (on distingue donc plusieurs types de dyspraxies)
-> Bilan chez le neuropsychologue
-> Suivant le type de dyspraxie, stratégies chez le neuropsychologue, prise en charge par le psychomotricien ou un kinésithérapeute spécialisé.
✔ TDA/H
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est un trouble neurobiologique caractérisé par des difficultés d’attention et/ou d’impulsivité et/ou d’hyperactivité affectant leur vie aussi bien sociale, familiale, scolaire que professionnelle. Le TDA/H n’est pas causé par des besoins affectifs non comblés, une « mauvaise » éducation ou par des problèmes psychosociaux. Il n’y a pas non plus de lien entre le TDA/H et l’intelligence de la personne.
L’enfant a des difficultés à prêter attention aux détails, à écouter ce qu’on lui dit, oublie ses affaires,… avec hyperactivité, l’enfant remue souvent les pieds et les mains, ne parvient pas à rester tranquille, court partout,…il évite ou fait à contrecœur des tâches nécessitant un effort mental soutenu.
-> Bilan et prise en charge chez le neuropsychologue
Besoin d’un bilan attentionnel ou d’un bilan de dyspraxie?
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