" « J’ai tendance à oublier ce que je n’ai pas noté »
« Régulièrement, je ne sais plus pour quelle raison je me rends dans telle ou telle pièce »
« Je me souviens de mon enfance mais j’ai des difficultés à me souvenir de ce que j’ai mangé la veille »
« j’ai de plus en plus de difficultés à rester concentré.e sur une tâche »
« J’ai l’impression de ne plus être capable de faire 2 choses en même temps »
« j’ai l’impression de fonctionner à vitesse réduite »
…
« Cela m’inquiète et me perturbe » "
A quoi pensez-vous ? La maladie d’Alzheimer ?
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui détruit les cellules cérébrales de façon lente et progressive. Elle porte le nom d’Aloïs Alzheimer, neuropathologiste, qui fut le premier à diagnostiquer, en 1906, cette maladie chez l’une de ses patientes.
La maladie d’Alzheimer est une démence :
- Neurodégénérative: cette maladie attaque certaines zones du cerveau.
- Evolutive : plus le temps passe, plus le cerveau est atteint.
- Irréversible : Cette maladie est, à ce jour, incurable.
Les causes de la maladie d’Alzheimer ne sont pas affirmées à ce jour.
Dans l’immense majorité des cas, la maladie apparaît en raison d’une combinaison de facteurs de risque. Le vieillissement est le principal facteur. Les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires (l’hypertension, l’hypercholestérolémie, l’obésité, le diabète, etc.) semblent également contribuer à son développement. Il est aussi possible que des infections ou l’exposition à des produits toxiques jouent un rôle dans certains cas mais aucune preuve formelle n’a été obtenue.
Cependant, contrairement aux idées reçues, la maladie d’Alzheimer n’est pas une conséquence normale du vieillissement. Ce n’est pas parce qu’on vieillit qu’on aura la maladie d’Alzheimer !
Malheureusement, au niveau des maladies dégénératives, il n’y a pas que la maladie d’Alzheimer, vous avez aussi la maladie de Parkinson par exemple.
Cependant, une perte de mémoire constatée au quotidien, n’est pas forcément liée à une maladie dégénérative. Cela peut être lié à une dépression ou autre.
Chez les personnes âgées, la Maladie d’Alzheimer est donc fréquente. Elle peut cependant apparaître, rarement, chez des personnes plus jeunes.
D’où l’importance d’un dépistage précoce et d’un suivi.
Mais évidemment, ce n’est pas parce que vous avez oublié votre portefeuille aujourd’hui que c’est un signe. On commence à s’inquiéter lorsque que cela se répète et ce depuis un moment. D’ailleurs, c’est généralement l’entourage qui le signale.
A qui dois-je m’adresser ?
En avez-vous parlé à votre médecin traitant ? Vous a-t-il conseillé de faire un bilan mémoire ?
Si pas, il n’est pas obligatoire de passer en premier lieu par son médecin traitant, un bilan peut être effectué à votre simple demande. La remise de conclusion pourra par la suite être envoyée à ce dernier ou à un médecin spécialiste comme le neurologue ou le gériatre.
En effet, suite aux résultats, il pourra vous être conseillé d’être orienté vers un spécialiste et d’investiguer aux moyens d’examens complémentaires (consultation neurologique, IRM, EEG,…).
Quand s’inquiéter et en quoi consiste le bilan?
Le bilan mémoire ou plus précisément le bilan neuropsychologique ou l'évaluation des fonctions cognitives, chez l'adulte, peut s'inscrire dans le cadre de perte de mémoire rencontrées au quotidien, d'un manque du mot lors de conversation, d'un changement de caractère, d'une perte de l'orientation, ... Mais aussi dans le cadre d'un suivi neurologique.
Comme dit plus haut, on commence à s’inquiéter lorsque que cela se répète et ce, depuis un moment.
L'évaluation demande une analyse clinique rigoureuse se basant sur une anamnèse (récolte des informations lors du 1er rdv) et des tests neuropsychologiques standardisés (de type papier- crayon et informatisés), au deuxième rdv, lesquels évalueront les fonctions cognitives (mémoire, attention, orientation, fonctions exécutives,…).
Ensuite ?
Une rééducation neuropsychologique est mise en place lorsque les différents tests neuropsychologiques ont permis de déterminer la nature et l’importance des troubles, les capacités préservées et les stratégies de compensation utilisées par le patient.
Comme dit plus haut, une perte de mémoire constatée au quotidien, n’est pas forcément liée à une maladie dégénérative, cela peut être liée à une dépression ou autre. Dans ce cas-là, une réorientation ou des pistes seront proposées.
La prise en charge neuropsychologique (ou rééducation) a pour but d’aider la personne à renforcer les capacités cognitives qui ont été cernées comme problématiques (attention, mémoire, fonctions exécutives, ...). Ce type de rééducation se base, entre autre, sur le principe de “plasticité cérébrale”.
La prise en charge neuropsychologique prend donc la forme d’un entrainement régulier et répétitif des capacités déficitaires afin de contourner le(s) trouble(s) et ce, via des exercices papier-crayon ou présentés sur ordinateur. Un feed-back continu est donné au patient.
La rééducation vise également et surtout en la mise en place de stratégies compensatoires efficaces afin de pallier aux difficultés du patient au quotidien. L’aménagement de l’environnement est une solution également.
Si cela est possible, l’entourage proche est mis à contribution.
Une farde de suivi est automatiquement transmise afin de permettre le transfert d’informations à un autre spécialiste si nécessaire mais également pour garder sous format papier, les astuces transmises à effectuer au quotidien, en dehors des séances.
Les séances d'évaluation et de rééducation sont remboursées en partie par votre mutuelle.
N’hésitez pas à contacter le cabinet La clé de la réussite pour plus d’informations ou pour une demande de bilan
Raulier Valérie
Neuropsychologue – psychologue
Fondatrice et coordinatrice du cabinet La clé de la réussite
Agrégée en sciences psychologiques
Coach scolaire
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Sources
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